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Destruction de la Wallonie en marche!

Choix de la rédaction Environnement 3 mai 2016

Choix de la rédaction Environnement 3 mai 2016

Les « parcs » éoliens poussent dans toutes les zones rurales de Wallonie, malgré l’ auto-défense pied à pied des comités locaux de riverains, regroupés au sein de Ventderaison, la plate-forme des opposants à l’éolien.

En région flamande, la ministre Annemie Turtelboom a dû démissionner; devant la colère des flamands à qui elle imposait une taxe pour payer la dette des subsides éoliens.

En même temps, en Flandre, la ministre de la région flamande, Annemie Turtelboom a dû démissionner. L’opposition à sa « Turteltax » (100 € par ménage), imposée pour financer la dette due aux subsides colossaux octroyés pendant des années à l’éolien industriel, était devenue trop violente. C’est le même syndrome que l’endettement wallon dû aux décisions stupides des anciens ministres successifs, Antoine (CDH) et Nollet (Ecolo), en matière de photovoltaïque. Et attendez que les subsides à l’éolien deviennent impayables!

L’éolien est en perte de vitesse partout, à commencer par l’Allemagne, où le ministre de l’Energiewende (le virage énergétique), Sigmar Gabriel (PS), a décidé de fermer le robinet de la subsidiation à l’éolien, ce qui ne le rend plus du tout rentable face aux autres sources d’électricité.

Dès lors, le lobby de l’éolien, EDORA, se débat pour tenter de faciliter d’urgence l’installation de centrales éoliennes en Wallonie, en contournant l’obstacle des recours citoyens au Conseil d’Etat. Ils sont aidés en cela par Interenvironnement Wallonie, une officine Ecolo et les ministres Furlan (PS), à l’Energie et Di Antonio (CDH), à l’Aménagement du territoire, englués dans la politique pro-éolienne définie et imposée par Ecolo au dernier gouvernement wallon, dont faisaient aussi partie ces deux ministres.

L’offensive du lobby éolien EDORA est centrée sur le nouveau Code d’aménagement du territoire, le CoDT (Code de développement territorial). EDORA a demandé à être auditionnée par le Parlement wallon. Les entreprises de l’éolien sont surtout des petites boîtes-bidons, qui sont les boîtes aux lettres des constructeurs d’éoliennes allemands ou espagnols et il y a aussi, bien sûr, les opérateurs traditionnels Engie (anciennement Electrabel) ou EDF-Luminus (anciennement SPE).
Ce qu’ils veulent, c’est « une sécurisation du cadre juridique lié à l’installation des éoliennes en Wallonie ». En ligne de mire : la liberté d’installer des éoliennes partout dans les zones agricoles, sans devoir se conformer aux plans de secteur ou à de quelconques règles. C’est déjà le cas de fait; en effet, le ministre Antoine, aujourd’hui au « perchoir » à Namur, avait accordé cette prérogative scandaleuse au début du développement de la filière maffieuse qu’est l’éolien industriel, moyennant une justification-bidon : l’intérêt public.

Lorsqu’on construit une autoroute, installe un nouveau zoning ou crée un lotissement, on doit se conformer au plan de secteur qui est une vision prévisionnelle de l’occupation du territoire. C’est vraiment de l’intérêt public. Pas pour l’éolien! Ils font ce qu’ils veulent, en « achetant » les propriétaires terriens ou les fermiers, grâce à des « locations » de terrain qui vont jusqu’à 10.000 € par pied d’éolienne par an.

Le secteur du pseudo-renouvelable veut une sécurisation juridique de la réglementation éolienne. Les promoteurs veulent supprimer toute justification de la dérogation au plan de secteur pour toute installation éolienne en zone agricole. Les mains libres, totalement!

EDORA fait le forcing pour que le CoDT permette explicitement l’installation éolienne partout en zone agricole. Ils ont très peur qu’on ne permette l’installation des monstres qui font une fois et demi, voire deux fois la hauteur de l’atomium, uniquement le long des autoroutes.

Tiens, à propos, où en est le ministre Di Antonio (CDH) dans son grrrrand projet de petites éoliennes tout le long des autoroutes? Encore un effet d’annonce mensonger, non étudié et qui s’avère une idée idiote et impayable… Quelle est votre prochaine grande idée, M. le ministre Di Antonio?

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