Le mât de mesures des futures éoliennes, entre Chantonnay et Saint-Mars-des-Prés, vient juste d’être installé et les membres de Vent de folie sont vent debout. Ils ne comprennent toujours pas pourquoi la municipalité s’entête à soutenir ce projet.
Le sujet qui fâche ? L’installation de quatre à six éoliennes entre Chantonnay et Saint-Mars-des-Prés. Gérard Villette, le maire de Chantonnay, l’avait promis lors de la campagne de son équipe pour les municipales. Dans le cadre de la transition énergétique, la municipalité veut faire preuve de citoyenneté en multipliant les initiatives en matière d’énergies renouvelables.
Une hérésie sans nom subventionnée
Pour Sophie Orizet-Vieillefond, May Prate, Robert de Lépinay et Régis de Lambily, les membres actifs du collectif Vent de folie, l’éolien à terre ou en mer est une hérésie sans nom. Ils dénoncent une énergie intermittente et largement subventionnée avec l’argent des contribuables et des abonnés EDF (le prix de rachat du kWh éolien, 82 €, est fixé par l’état).
Selon eux, les éoliennes ne génèrent qu’un rendement de 23 % pour une durée de vie de 15 ans, avec un coût de démantèlement de 400 000 € par appareil en plus du prix de l’installation. L’aspect sanitaire les inquiète aussi. « Nous regrettons que les infrasons ne soient pas mesurés, c’est un problème sanitaire majeur. Le principe de précaution devrait s’appliquer. »