Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Photo prise dans le Parc d'éoliennes de Guigneville

 

Loiret, France

C'est un accident extrêmement rare : une éolienne s'est effondrée ce mardi matin dans la Beauce. Cela s'est passé entre Guigneville et Charmont-en-Beauce dans un parc qui compte quinze éoliennes. L'engin en acier, qui fait 90 mètres de haut et pèse 50 tonnes, s'est écrasé sur le sol sans faire de blessés ni heurter un autre appareil. La Société EDPR France, qui exploite ces éoliennes ignore pour l'instant les causes de la chute. Elle a dépêché des ingénieurs sur place. Une enquête est également ouverte par la gendarmerie de Neuville aux bois...

"C'est un accident extrêmement rare, c'est la première fois que nous sommes confrontés à ce type de situation

C'est une vision inédite et qui laisse perplexe, Patrick Simon, le directeur général d'EDPR France : "C'est un accident extrêmement rare, c'est la première fois que nous sommes confrontés à ce type de situation. C'est forcément un cumul de paramètres, forcément une cascade d'événements. Il y a de nombreuses barrières qui ont été franchies, il faut qu'on arrive à comprendre pourquoi cela s'est passé. Un événement isolé ne peut pas avoir provoqué la chute." 

Une autre vue de l'éolienne à terre - Aucun(e)
Une autre vue de l'éolienne à terre - DDPR

Une chute de l'éolienne inexpliquée

Comment cet engin a-t-il pu s'effondrer de cette manière au petit matin ? C'est d'autant plus surprenant qu'aucune rafale de vent n'a été enregistrée dans le secteur. "Des contrôles sont régulièrement effectués," explique Patrick Simon, le directeur général d'EDPR France, "des alarmes ont indiqué qu'un événement se passait, ce qui nous a permis de nous rendre rapidement sur place." Tout est enregistré, des détecteurs sont installés sur les engins, "des milliers d'informations sont enregistrés en permanence sur chaque éolienne." Et ce sont tous les paramètres de fonctionnement qui vont être étudiés par les experts. 

Ce n'est pas un acte de vandalisme, la gendarmerie a exclu un acte criminel

"En arrivant sur place, on a tout de suit pensé à un acte de vandalisme, un acte volontaire, mais en s'approchant de l'éolienne, on a tout de suite compris avec les gendarmes qu'il s'agissait d'un autre problème," raconte Patrick Simon. 

Le principe de précaution est appliqué

Toute la zone a été sécurisée, la distance est de 500 mètres entre chaque éolienne. "Il  s'agit d'appliquer le principe de précaution. On sait que le risque zéro n'existe pas," ajoute Patrick Simon, le directeur d'EDPR. Il reste neuf éoliennes sur la première ligne, la deuxième en compte six. La société a décidé de toutes mettre toutes les éoliennes à l'arrêt en attendant de connaître les causes de cet effondrement et s'engage à communiquer les résultats des expertises dès qu'elles seront terminées. La gendarmerie de Neuville-aux-Bois est par ailleurs en charge de l'enquête. 

Partager cet article

Repost0